Le salon de théAngelina est une véritable institution sur Paris depuis 1903 et je veux même dire c’est un passage obligé quand on est sur la capitale.
Ce salon de thé est décoré avec soin dans un style Art nouveau et Art déco, où se mêle élégance et raffinement, au grès des fresques, moulures, miroirs décorés d’or fin et le mobilier d’époque. Le lieu est vraiment magique il faut le reconnaître.
Situé entre le Louvre et les Tuileries, c’est un endroit très prisé par les touristes et gourmands du monde entier pour une halte mêlant poésie et pâtisserie.
On peut y retrouver les pâtisseries du chef Christophe Appert qui officie pour la maison depuis quelques années maintenant.
La maison Angelina est réputée pour son célèbre Mont-Blanc (cette pâtisserie à base de meringue, de chantilly et de crème de marrons) et son chocolat chaud.
Ce jour là, je me suis laissé tenter par une version estivale du Mont-Blanc décliné avec un insert d’abricot et de fruit de la passion. Et il faut dire que j’ai été plutôt déçu de cette dégustation..
L’insert qui devait apporter de l’acidité au Mont-Blanc était vraiment trop timide à mon goût. J’ai trouvé le tout beaucoup trop sucré et sans réel intérêt au final, c’est dommage. Je n’ai même pas pu le terminer, c’est pour vous dire..
Vue de l’intérieur du Mont-Blanc revisité
J’ai également testé la pâtisserie du moment, la Petite Chérie, inspirée par la maison de parfumerie Goutal Paris et associant la poire, la rose et la vanille.
C’était très bon et très léger pour le coup. Cette association poire et vanille apporte beaucoup de douceur et de subtilité à ce dessert très généreux dans ses quantités. Il manquait cependant un peu de textures, le croustillant et le biscuit auraient mérités d’être plus gros, pour apporter plus de mâche et de contraste en bouche.
Vue de l’intérieur de l’entremets la Petite Chérie
Note finale : 4/10
Pour conclure, j’ai beaucoup aimé le lieu, l’ambiance, le décor de ce salon de thé Angelina.
Cependant, j’ai beaucoup moins accroché avec les pâtisseries qui n’ont rien d’extraordinaire à part leur prix et leur réputation sur les réseaux sociaux..
Je reviendrai un de ces jours pour tester leur fameux chocolat chaud (un des meilleurs de Paris apparemment..).
Tarifs : Entre 9 et 11€ la pâtisserie individuelle (à déguster sur place, au salon de thé ou à emporter).
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Après ma dégustation vraiment déceptive de la pêche plate de Cédric Grolet au Meurice, j’étais obligé de conclure mon séjour parisien en testant un petit-déjeuner à la boulangerie-pâtisserie du chef à Opéra.
Devanture de la boutique sur l’avenue de l’Opéra
Pas de longue file d’attente ce jour là et tant mieux (que l’on peut retrouver régulièrement tout au long de l’année devant la boutique du chef).
La boutique ouverte en son nom propre cette fois est un véritable petit écrin de gourmandise sur 2 étages.
Au rez-de-chaussée, on retrouve les produits que propose l’équipe de pâtissiers supervisée par le bras droit du chef, Yohann Caron.
Les pâtisseries proposées ce jour là et présentées très élégamment sous des cloches en verre
Le concept de la boutique à Opéra est plutôt original. La carte évolue au fur et à mesure des différents moments de la journée, et donc chaque produit proposé est réalisé en quantité réduite.
On peut ainsi retrouver des viennoiseries pour le petit déjeuner (pain au chocolat, croissant, pain suisse etc), des produits salés pour le déjeuner (croissant au jambon, sandwichs etc) et des pâtisseries de saison tout au long de l’après-midi.
Le comptoir où les pâtissiers réalisent en direct certaines pâtisseries, plats salés et boissons pour les clients du salon de thé à l’étage
À l’étage, on peut trouver un salon de thé très calme et vraiment magnifique qui donne sur l’avenue de l’Opéra, avec quelques places assises, où l’on peut se poser pour déguster tout le long de la journée les différents produits proposés dans la boutique (pensez à réserver si vous voulez être sûr d’avoir une table).
Le salon de thé au 1er étage de la boutique
Ce jour là, venu un matin en fin de matinée, j’ai pu déguster à la fois de la viennoiserie et des pâtisseries. Le choix fût difficile (vous me connaissez..), mais finalement j’ai opté pour un pain au chocolat, et deux tartes : une au citron noir d’Iran et l’autre façon Paris-Brest.
Alors oui, je préfère vous prévenir dès maintenant, les prix sont élevés. Très élevés par rapport à ce qu’on peut trouver ailleurs, à Paris ou dans le reste de la France. Mais personnellement, même si j’ai conscience que l’on paye aussi le lieu (exceptionnel et très bien placé dans la capitale) et le nom du chef Cédric Grolet, cela ne me dérange pas sachant que les produits sont vraiment exceptionnels (et que je n’irait pas y manger tous les 2jours).
Les matières premières utilisés participent vraiment au goût de ses produits (du bon beurre, des farines françaises, du chocolat de La manufacture Alain Ducasse etc).
Et tout cela se ressent dans la dégustation de ce pain au chocolat de compétition par exemple.
Regardez-moi ce feuilletage de folie. Je suis rester sans voix en voyant ça franchement. Et à la dégustation il est vraiment à la hauteur du visuel. Le feuilletage est aérien, extrêmement friable, avec un bon goût de beurre, et la barre de chocolat signée Alain Ducasse, n’est pas trop sucrée, bien corsée (quoi que je n’aurais pas dis non à une deuxième ou troisième barre supplémentaire pour un goût encore plus riche en chocolat).
La fleur de citron noire d’Iran
J’ai continué avec la dégustation de la tarte au citron noir d’Iran. Je ne sais pas si vous connaissez ce citron, c’est à la base un citron vert passé en saumure et séché naturellement au soleil. Cela donne un goût fumé, acidulé et extrêmement puissant à cette tarte très originale.
Découpe de la fleur de citron noire de Cédric Grolet Opéra
Un véritable uppercut en plein dans la tête avec toute cette acidité qui vient titiller les papilles (et j’adore ça, après c’est sûr il faut aimer vraiment les desserts acidulés pour l’apprécier). Et finalement le tout est parfaitement contrebalancé avec la douceur de la crème et de la vanille.
Le Paris-Brest à la noisette
Pour conclure cette dégustation gourmande, j’ai pu déguster le Paris-Brest à la noisette du chef.
Découpe du Paris-Brest de Cédric Grolet Opéra
Visuellement, pour commencer, il est aussi soigné et canon que le reste des pâtisseries de la boutique, avec ce pochage caractéristique en forme de fleur.
Et encore une fois le goût est à la hauteur du visuel. On retrouve différentes textures très agréables. Le croustillant à la base, des petits choux cachés à l’intérieur et renfermant un giuanduja ainsi qu’un praliné coulant comme on l’aime, et cette crème, ferme et onctueuse au goût puissant de noisette.
Pour résumer c’est une très belle revisite du Paris-Brest traditionnel, bien gourmand avec des goûts francs et intenses.
Ticket de caisse des prix chez Cédric Grolet Opéra
Note finale : 9/10
Pour conclure, ce fût une super expérience chez Cédric Grolet Opéra. J’ai passé un très bon moment et je me suis régalé. J’ai retrouvé le goût des pâtisseries que j’aime, généreuses, riches en textures et franches en goût.
Je vous conseille vivement d’y passer si cela n’est pas déjà fait les amis. N’hésitez pas à réserver en amont pour être sûr d’avoir une place au salon de thé, vous pouvez prendre à emporter (il y a cependant et souvent de longues files d’attente..) ou commander en ligne et récupérer vos produits en clic&collect.
De mon côté j’y retournerai avec plaisir très prochainement pour tester le reste de la gamme.
Tarifs : 5€ environ (viennoiseries), 16 à 17€ les pâtisseries individuelles (à déguster sur place ou à emporter à toute heure de la journée).
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